Il faut rappeler qu'une approche purement marketing (par exemple: se placer sur un marché uniquement parce qu'il est porteur), sans prendre en compte ses savoir-faires, contraint à une démarche forcément à court terme.
En effet, le soucis étant de répondre à une demande, souvent légèrement en dehors de l'activité principale de l'entreprise, parfois plus éloignée, on prend le risque de déstabiliser l'ensemble de l'entreprise, parfois même irrémédiablement.
Car, lorsque le marché n'est plus porteur (parce qu'un marché n'est jamais porteur éternellement), la demande devenant inférieure à l'offre, le fait d'avoir laissé de côté son activité principale, la rendant obsolète, complique l'adaptation de l'entreprise à ce contexte difficile.
Dés lors, la bouée de secours de l'entreprise, lui permettant de se démarquer de ses concurrents (qui sont alors confrontés à la même situation) et d'assurer sa survie est évidemment son... savoir-faire!
Encore faut-il l'avoir valorisé et entretenu...
Remarquez le nombre d'entreprises qui "se recentrent sur leur métier".
Celles-ci sont toutes confrontées à la fin d'un marché porteur.
Ce marché leur permettait des investissements hors de leur domaine stratégique (dans l'immobilier, dans le luxe, dans la télévision, ...).
Mais la récession impose d'être efficace et concurrentiel, c'est pourquoi elles ont toutes redécouvert qu'elles avaient un métier et donc un savoir-faire!!!